Le Jardinier engagé

Romont a la chance de compter parmi ses employés une personne engagée, qui embellit la cité médiévale.
De plus, elle prend en compte la biodiversité dans ses réalisations.

Coup de flash : des légumes dans vos parterres, les initiatives originales et engagées du jardinier communal

 

Vous les avez peut-être remarquées… les tomates qui rougissent dans les bacs de la Grand-Rue, les framboises à la sortie de l’école de la Condémine, les côtes de bette (affreux souvenir d’enfance de la rédactrice !!!) sur le rond-point de Chavannes… Une fois ma curiosité piquée, j’ai continué mes observations et découvert des prairies fleuries sur le bord des routes et dans le parking du Bicubic… Des initiatives originales et variées qui m’ont donné l’envie d’aller rencontrer leur auteur : Philippe Balmat, Responsable des espaces verts de la Ville de Romont. Interview.

 

M Balmat, pourriez-vous nous expliquer votre travail pour la ville ?

Je m’occupe de l’entretien de tous les espaces verts de la ville. Cela comprend les parterres et bacs, les arbres, les haies. Mais aussi les espaces verts au bord des routes, des parkings, les ronds-points… A cela s’ajoute l’entretien du cimetière. Les terrains de football sont entretenus principalement par un collègue car ils demandent beaucoup de soin. Cela m’occupe à temps plein avec l’aide de l’un ou de plusieurs des collaborateurs de l’édilité selon les tâches.

C’est un travail varié qui allie entretien, idées que je peux développer et créativité. J’ai du plaisir à imaginer et proposer des projets en lesquels je crois.

 

Pourriez-vous nous nous donner l’exemple d’une action que vous effectuez pour apporter plus de durabilité et/ou de biodiversité dans vos réalisations ?

J’ai inclus cette réflexion dans de nombreuses tâches et projets. Par exemple, j’ai décidé de planter des prairies fleuries en plusieurs endroits de la ville. Celles-ci sont faites de plantes indigènes qui sont autonomes et s’intègrent bien à la nature environnante. Dans la même idée, lorsque des arbres viennent à devoir être remplacés, je choisis des espèces indigènes qui s’adaptent mieux à notre climat et s’intègrent mieux à notre écosystème. J’ai modifié aussi la façon de tailler les arbres. Cette nouvelle façon de faire laisse venir plus de fleurs et de fruits. Cela favorise la vie de plein d’êtres vivants autour de l’arbre.

 

Les jardins et les balcons sont des lieux où des actions sont possibles pour favoriser la durabilité et la biodiversité. Auriez-vous un conseil pour nos lecteurs- horticulteurs occasionnels ?

J’observe que les gens font beaucoup d’efforts pour cela dans leurs jardins. On observe par exemple de plus en plus de personnes qui paillent leur jardin potager. Cela est une bonne initiative qui permet notamment d’enrichir la terre et de garder son humidité.